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RECHERCHE DES ORBITES DES CORPS CÉLESTES.

manière assez notable : or, l’hypothèse d’un mouvement parabolique, ou seulement à peu près tel, n’est, pour ainsi dire, qu’un infiniment petit dans le nombre de celles que cette circonstance autorisa encore. Si même on considère combien il est rare de rencontrer une parabole qui satisfasse exactement à une longue suite d’observations ; si l’on considère que l’hypothèse rectiligne de Képler a quelquefois été employée avec assez de succès au calcul des éphémérides ; si, enfin, on songe au petit nombre des comètes dont on a pu observer plusieurs retours, on sera fort tenté de croire que les orbites de beaucoup d’entre elles pourraient fort bien être hyperboliques. Nous sommes d’ailleurs d’autant plus fondés à rejeter l’hypothèse parabolique que, si elle peut simplifier le calcul d’un éphéméride, elle est d’un bien faible secours dans la recherche des élémens, du moins lorsqu’on y procède comme nous l’avons fait ici.

Dans un prochain article nous appliquerons notre méthode à un exemple.


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