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RÉSOLUES.

Si l’on conçoit une zone infiniment mince dont les deux bases soient perpendiculaires à  ; en appelant la distance de l’une de ces bases au point sa surface sera Tous les points de cette zône étant à une même distance du point lui enverront conséquemment une même quantité de lumière de sorte que la lumière totale reçue par le point de tous les points de cette zône, sera proportionnelle à son étendue divisée par le quarré de la distance commune de tous ses points à ce point Cette lumière sera donc

étant une constante relative à l’intensité de la lumière qui s’échappe de chacun des points de la surface de la sphère.

On aura donc la lumière totale reçue par le point en intégrant cette formule, entre et étant comme constant. On obtient ainsi

ou

Si présentement, dans cette formule, on regarde comme variable, on voit qu’elle devient nulle en faisant infini, et qu’elle croît sans cesse, à mesure que décroit, et devient enfin infinie, lorsqu’on a

Ainsi, le point recevra la plus grande lumière possible, lorsqu’il sera sur la sphère même. Ce résultat, contraire à ce que l’énoncé de la question paraissait insinuer, pourrait d’abord sembler paradoxal, en ce que, lorsque le point est sur la sphère même, il n’est plus éclairé que par une calotte infiniment petite. Mais on peut remarquer que l’aire de la calotte qui éclaire le point est en général