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COURBURE
Sur les plans osculateurs et les rayons de courbure
des lignes planes ou à double courbure, qui résultent
de l’intersection de deux surfaces ;
Par M. Hachette.
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Extrait du Bulletin des sciences.[1]
De toutes les propositions d’analise appliquées à la géométrie, les plus importantes sont relatives à la courbure des lignes et des surfaces. En les démontrant, par des considérations dégagées de tout calcul ; on augmente le domaine de la géométrie, et les théories les plus abstraites deviennent applicables aux arts les plus usités. Le mémoire de M. Hachette conduit à une règle générale pour construire graphiquement, avec le seul secours de la géométrie descriptive, les plans osculateurs, et les rayons de courbure de lignes à double ou simple courbure, qui résultent de l’intersection de deux surfaces. Cette règle se déduit des propositions suivantes :
1.o Une surface réglée[2] (c’est ainsi que l’auteur nomme la
- ↑ M. Dupin, dans le précédent article, ayant fait mention de celui-ci, nous avons pensé faire plaisir à ceux de nos lecteurs qui n’ont point sous la main le Bulletin des sciences, de le transcrire ici tel qu’on l’y rencontre.
J. D. G.
- ↑ Quelques surfaces de cette famille, qu’on emploie dans les arts graphiques,