Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1816-1817, Tome 7.djvu/220

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
214
DIALECTIQUE

or, le tableau (49) prouve que, dans l’une et l’autre hypothèses, la relation entre G et P peut être et ne peut être que H ; d’où il suit (26) qu’on peut conclure certainement et uniquement ou n ; ce qui donne les deux syllogismes concluans N, n ; c’est-à-dire, en développant,

52. Si, au contraire, on donne le système de prémisses A ; la majeure A annoncera (26) que G et M ne peuvent se trouver, l’un par rapport à l’autre, que dans l’un des cas I, C ; et la mineure fera connaître que la relation entre M et P ne peut être que H de sorte que les systèmes de relation de M avec G et P pourront être indistinctement et uniquement IH ou CH ; or (49), on voit que, si ce système était IH, la relation entre G et P ne pourrait être que H ; mais que, si, au contraire, ce système était CH, cette relation pourrait être indistinctement H, X ou C ; tout ce que nous apprend donc l’existence de prémisses A, c’est que la relation entre G et P peut être indistinctement et uniquement H, X ou C ; or, il n’en faut pas davantage pour voir qu’il ne peut y avoir ici aucune conclusion certaine ; car, si la relation était H, on ne pourrait conclure ni A ni a ; et, si, au contraire, cette relation était C, la conclusion ne pourrait être ni N ni n ; ainsi, la combinaison A ne peut former les prémisses d’aucun syllogisme concluant ; c’est-à-dire, en d’autres termes, que des deux propositions