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RATIONNELLE.

s’élèverait à et, puisqu’à chaque mode peuvent répondre quatre figures différentes, le nombre total des formes syllogistiques s’élèverait ainsi à Mais nous verrons bientôt que le nombre des formes vraiment concluantes est incomparablement moindre.

43. Nous continuerons, à l’avenir, de représenter par quelqu’une des quatre lettres (A, N, a, n) soit la conclusion d’un syllogisme, soit la majeure, lorsqu’elle aura pour attribut ou grand terme le grand terme du syllogisme, soit enfin la mineure, lorsqu’elle aura pour sujet ou petit terme le petit terme du syllogisme. Nous emploîrons, au contraire, quelqu’une des lettres () pour désigner, soit la majeure, lorsqu’elle aura pour sujet ou petit terme le grand terme du syllogisme, soit la mineure, lorsqu’elle aura pour attribut ou grand terme le petit terme du syllogisme.

44. Au moyen de cette convention, rien ne sera plus facile que de représenter, d’une manière aussi abrégée qu’expressive, un syllogisme quelconque, concluant ou non ; il suffira pour cela d’écrire de suite, les unes à côté des autres, et dans leur ordre, de gauche à droite, les lettres qui représentent respectivement la majeure, la mineure et la conclusion. Ainsi, par exemple, le syllogisme que voici :

sera représenté par le symbole NAn. On voit, d’après cela, que la troisième lettre ne sera jamais renversée ; qu’il en sera de même des deux premières, dans la première figure ; qu’elles le seront toutes deux, dans la seconde, que la première le sera seule, dans la troisième ; et qu’enfin ce sera, au contraire, la seconde qui le sera dans la quatrième. On voit qu’à l’inverse ; trois de nos huit carac-