Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1816-1817, Tome 7.djvu/210

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
204
DIALECTIQUE
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

27. Or, en comparant ces deux tableaux, on voit aisément, 1.o que les cas (I, C), qui répondent à A dans le premier, ne se trouvent tous deux que vis-à-vis de dans le second ; 2.o que le cas (H), qui répond à N dans le premier, se trouve à la fois vis-à-vis de et dans le second ; 3.o que les cas (X, I, C, ), qui répondent à dans le premier, ne se trouvent répondre tous quatre qu’à dans le second, 4.o qu’enfin les cas (H, X, ), qui répondent à dans le premier, ne se trouvent répondre tous trois à aucune proposition du second.

28. De là résultent évidemment les règles de conversion que voici :

I. La proposition universelle affirmative a une converse unique particulière affirmative.

II. La proposition universelle négative a deux converses, l’une universelle négative et l’autre particulière négative[1].

III. La proposition particulière affirmative, a une converse unique particulière affirmative.

IV. La proposition particulière négative n’a point de converse[2].

  1. Les logiciens ne tiennent compte que de la première de ces deux converses, en se fondant sur ce que l’autre s’y trouve implicitement contenue, comme subalterne, Cela est vrai, mais, suivant la définition, est, tout aussi bien que converse de N.
  2. Quelques logiciens donnent à n une converse qu’ils appellent converse par contra position, mais il résulte clairement de notre analise que cette prétendue converse n’existe pas.