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MOUVEMENT

et, pour les mêmes raisons que ci-dessus, la constante sera l’époque du périhélie.

3.o  Enfin, dans le cas de qui est celui de l’hyperbole, en posant d’abord

(65)

on a

(66)

et sera encore l’époque du périhélie.

Il est presque superflu de remarquer que, dans la formule (63), l’arc doit être exprimé en parties du rayon pris pour unité, et que, dans la formule (66), il s’agit de logarithmes naturels.

À raison du double signe dont tout radical est susceptible, le calcul de l’époque du périhélie laisse incertain si l’époque lui est antérieure ou postérieure, et nous avons admis ici des signes conformes à la dernière de ces deux hypothèses ; mais, comme il pourrait tout aussi bien arriver que le contraire eût lieu, il sera bon d’avoir quelque moyen de lever le doute où l’on pourrait être à cet égard.

En différentiant l’équation (47), il vient

(67)

or, suivant que l’époque, précède celle du périhélie, coïncide avec elle ou la suit, doit être négatif, nul ou positif ; donc aussi suivant qu’on aura

le périhélie.