Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1816-1817, Tome 7.djvu/142

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
138
BATEAU


différerait peu du maximum : il serait, du reste, le plus grand qu’on pût obtenir par mon mécanisme.

Si, dans l’expression on met pour et leurs valeurs, dans le cas des machines ordinaires, on a Ce nombre de tambours serait trop grand pour qu’on pût l’employer avec avantage ; la complication de la machine, la dépense que cela occasionerait, feraient sans doute plus que compenser l’avantage qui résulterait de l’augmentation de la force.

Si l’on fait et on trouve résultat encore moins applicable que le précédent.

Si, dans la formule on fait on aura expression du maximum de la force qu’on peut obtenir, par la dilatation de la vapeur, dans le cas des machines ordinaires ; laquelle force ne diffère de celle obtenue pour quatre tambours que de Ainsi, l’augmentation de cinq tambours n’aurait augmenté la force que de cette quantité ; tandis que les quatre premiers donnent On voit donc que, passé un certain nombre de tambours, leur accroissement ne produit pas un effet beaucoup plus grand.

Pour simplifier les calculs, j’ai supposé qu’un seul tambour ne produisait aucun effets cependant, si l’on en augmentait trop le nombre, cela ne pourrait avoir lieu, attendu qu’il pourrait y avoir plusieurs tambours dont la vapeur se rendrait en même temps au condenseur, et qui, par suite, n’ajouterait rien à la force. Mais, je le répète, je ne pense pas qu’il soit avantageux de les trop multiplier ; quatre me paraissent suffisant et j’ai fait voir précédemment que par là on doublerait à peu près l’action des machines.

Aux avantages de mon idée, que j’ai déjà développés, je crois pouvoir ajouter celui d’avoir directement un mouvement de rotation continu, et d’éviter par là la force qu’on perd par les frottemens,