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BATEAU

de suite. La somme de toutes ces intégrales, divisée par la quantité sera donc la force moyenne due à tous les tambours qui n’ont plus de communication avec la chaudière, c’est-à-dire, celle provenant de l’expansion de la vapeur. Il ne faudra pas comprendre, dans cette somme d’intégrales, la dernière qui est celle répondant au tambour qui décrit attendu que la vapeur s’échappe alors pour aller au condenseur. Or, la somme de toutes ces intégrales est égale à une seule, prise depuis jusqu’à En substituant ces quantités dans l’intégrale prise entre ces limites, on a

Si l’on fait abstraction de cette expression se simplifie et devient seulement

En faisant, dans ces formules et ce qui est à peu près le rapport de ces forces, dans les machines ordinaires ; et si l’on suppose de plus on aura Or, l’effet utile de la plaque en communication avec la chaudière est On voit d’après cela, que la force due à l’expansion ne serait pas tout-à-fait égale à celle du tambour qui reçoit la vapeur de sorte que la force ne serait pas doublée, mais peu s’en faudrait.

Si l’on employait une machine à haute pression, la réaction de la vapeur qui est dans le condenseur serait peu de chose relativement à celle qui produirait l’effet utile. Si, par exemple, la pression directe était de quatre atmosphères, on aurait alors et serait encore sensiblement égal à en supposant on aurait, pour la force due à l’expansion, On voit que cette force serait plus considérable que celle due à la en communication avec la chaudière, laquelle ne serait que