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QUESTIONS PROPOSÉES.

comme ci-dessus, le terme qui doit répondre à l’indice zéro, on prendra ce terme pour la valeur de

Nous n’entrerons point actuellement dans plus de détails à ce sujet, sur lequel nous pourrons peut-être revenir une autre fois. Il nous suffit pour le présent d’avoir montré que l’analise possède, dans la méthode développée par M. Kramp, un nouvel instrument, susceptible sans doute de perfectionnement ; mais qui, tel qu’il est, peut déjà, dans un grand nombre de circonstances, devenir d’un usage très-précieux.


QUESTIONS PROPOSÉES.

Problème physico-mathématique.

Soit un globe, d’un rayon connu, également lumineux dans toute sa surface. Soit de plus, dans le voisinage de ce globe, un très-petit corps que, pour plus de simplicité, nous supposerons réduit à un point. Si l’on imagine un cône circonscrit au globe, dont le sommet soit le point dont il s’agit ; sa ligne de contact, qui sera un cercle, partagera la surface du globe en deux calottes sphériques inégales, dont la plus petite seule éclairera le petit corps ; et cette calotte, d’autant plus petite que ce corps sera plus voisin du globe, ne pourra devenir une hémisphère qu’autant que le même corps sera infiniment éloigné.

Il est aisé de concevoir, d’après cela que, soit que le corps dont il s’agit soit très-voisin du globe, soit qu’au contraire il en soit très-éloigné, ce globe, dans l’un et dans l’autre cas, ne pourra l’éclairer que faiblement.

Il y a donc une certaine distance à laquelle le petit corps recevra du globe la plus grande lumière possible ; et ce que nous proposons. ici, c’est d’assigner cette distance ?