Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1815-1816, Tome 6.djvu/261

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
251
DES SUITES.

nombres. Soit le nombre des valeurs connues et correspondantes de et on pourra numéroter la valeur de qui se trouvera occuper le milieu, de manière que le numérotage soit

si alors on désigne par la somme des mes puissances des nombres de la suite naturelle, on aura

au moyen de quoi les équations (1) deviendront

ainsi, outre que les sommes de puissances semblables des nombres naturels sont données par des formules connues et générales, on aura ici l’avantage de pouvoir calculer séparément les coefficiens de rangs pairs et ceux de rangs impairs, ce qui simplifiera le travail d’une manière notable.

Dans le cas même où ni les valeurs de ni celles de ne marcheraient en progression par différences, on pourrait encore profiter de ces simplifications, en procédant comme il suit : on supposerait que et sont toutes deux fonctions d’une troisième variable dont les valeurs, tout à fait arbitraires, pourraient être numérotées comme nous l’avons dit ci-dessus à l’égard de  ; on chercherait par notre procédé, les valeurs de et on aurait ensuite par les formules connues, relatives au changement de la variable indépendante,