Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1815-1816, Tome 6.djvu/170

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
164
LIGNES ET SURFACES

d’autres termes, elle a son centre situé à une distance infinie.

Imitons ce procédé, par l’analise ; soit

(1)

l’équation de la surface dont il s’agit, les angles des coordonnées étant

Soient les équations d’une corde quelconque, parallèle à l’axe des  ; en combinant ces équations avec la proposée, celle-ci deviendra.

Les deux valeurs de déduites de cette équation, seront les coordonnées, parallèles aux des deux extrémités de la corde dont il s’agit. Mais le coefficient du second terme d’une équation du second degré, pris avec un signe contraire, étant la somme de ses racines, il en résulte que, pour le milieu de cette corde, on doit avoir

en changeant donc en et en dans cette dernière, l’équation résultante

sera celle du lieu géométrique des milieux de toutes les cordes parallèles à l’axe des c’est-à-dire, l’équation du plan diamétral qui coupe toutes ces cordes en deux parties égales.

On peut remarquer que cette équation n’est autre chose que la dérivée de la proposée (1), prise par rapport à seulement ; et en conclure que les dérivées de la même équation, prises successivement par rapport à et seront les équations des plans diamétraux coupant en deux parties égales les cordes respectivement parallèles aux axes des et des