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DES ÉQUATIONS.

remarquera qu’en changeant les signes des racines de la proposée, elle devient

or, par la règle ci-dessus, on pourra prendre pour limite supérieure des racines de cette dernière le plus grand des nombres

ou

ainsi, cette limite sera d’où il résulte que toutes les racines réelles de la proposée sont comprises entre et

La méthode vulgaire, indiquée par M. Lacroix dans ses élémens, donne pour ces limites et la méthode plus parfaite de Lagrange, adoptée par M. Francœur, donne et on voit par là combien la nôtre leur est préférable. Je ne dis rien de la méthode des dérivées successives, attribuée à Mac-Laurain, laquelle n’est qu’un tâtonnement assez laborieux.

Reprenons la transformée (3). En vertu de la formule (2) on a

Mais, en vertu de la même formule les termes et peuvent être développés comme il suit :

ce qui donnera, en substituant et ordonnant ;