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DES IMAGES.

et me paraissent assez remarquables pour mériter de l’être. Je m’occuperai d’abord uniquement du dernier des deux phénomènes ; je ferai voir ensuite comment on peut ramener au premier les calculs qui lui sont relatifs.

Soient et (fig.3) les surfaces antérieure et postérieure d’un miroir plan, non métallique, d’une épaisseur constante. Soit une lumière ; soit la perpendiculaire abaissée du point sur le plan de la glace, en sorte que en soit l’épaisseur. Soit l’un des rayons incidens, rencontrant la surface antérieure du miroir au point une faible portion de ce rayon sera réfléchi en ce point, comme elle le serait par un miroir métallique, en sorte que l’angle de réflexion sera égal à l’angle d’incidence. Le surplus du même rayon sera réfracté suivant de manière que le rapport du sinus d’incidence au sinus de réfraction ne dépendra aucunement de la direction du rayon primitif. Parvenu à l’étamage en et abstraction faite des petites dispersion et absorption qui pourront avoir lieu, ce rayon se réfléchira, suivant en faisant un angle de réflexion égal à l’angle d’incidence. Parvenu en il se partagera de nouveau en deux parties, dont la plus considérable sera réfractée suivant parallèle à tandis que l’autre, plus faible, sera réfléchie suivant parallèle à Il arrivera en la même chose qu’en en la même chose qu’en et ainsi de suite indéfiniment, du moins tant que les absorptions, dispersions, réfractions et réflexions successives n’auront pas consommé toute la lumière du rayon primitif Ce seul rayon donnera donc naissance à une suite indéfinie d’autres rayons tous parallèles entre eux, décroissant continuellement d’intensité, à partir de et faisant, avec le plan du miroir, le même angle que fait avec ce plan le rayon incident mais en sens inverse.

Si présentement on fait varier la direction du rayon incident