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ÉQUATIONS LINÉAIRES.

ce qui donne et, en intégrant,

donc

valeur qui, renfermant constantes arbitraires, est l’intégrale complette de la proposée (P).

§. II. Cas où quelques racines seulement sont égales.

Lorsqu’il n’y a que racines de l’équation (Q) qui soient égales entre elles et à  ; étant supposé égal à l’intégrale se réduit à

ou

intégrale qui n’est que particulière, puisqu’au lieu de ou constantes arbitraires, elle n’en renferme que

Dans ce cas, l’équation (Q) revient à

Considérons séparément le premier facteur, et posons l’équation

Il est évident, par le cas général que nous venons de traiter, que cette équation se rapporte à l’équation différentielle

dont toutes les solutions seraient égales entre elles ; en sorte que son intégrale se présenterait sous la forme particulière

Si donc, en raisonnant comme dans le cas général, nous instituons les mêmes calculs, nous trouverons, pour l’intégrale complette de cette équation (P′),