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QUESTIONS


on pourra lui en inscrire un autre plus petit que et toujours semblable à  ; soit ce triangle ; par , soient menées trois droites , faisant avec ses côtés les mêmes angles que font , avec leurs homologues dans le triangle  ; le triangle se trouvant alors, par rapport au triangle , ce qu’est le triangle par rapport au triangle , on aura

si donc on pouvait avoir , il faudrait qu’on eût aussi  ; ainsi, contrairement à l’hypothèse, le triangle , semblable à t comme , et circonscrit comme lui à , serait plus grand que .

2.o Si deux cercles se coupent, de toutes les droites menées par l’une de leurs intersections et terminées à leurs circonférences, la plus longue est la parallèle à la droite qui joint leurs centres, ou, ce qui revient au même, la perpendiculaire à leur corde commune ; et la longueur de cette droite est double de la distance entre les centres des deux cercles[1].

Ces principes établis, voici à quoi se réduit la solution des deux problèmes proposés.

Solution du 1.er problème. Soit (fig. 6) un triangle donné, auquel il faille circonscrire un triangle semblable à un autre triangle donné , et qui soit le plus grand possible.

Sur les côtés et du triangle soient décrits extérieurement des arcs respectivement capables des angles et  ; soient et les centres des cercles dont ces arcs font partie ; soit l’intersection de ces cercles, et soient menées et . Par le point soit menée parallèle à , ou perpendiculaire à , et terminée en et aux deux arcs ; en menant ensuite et concourant en , le triangle sera le triangle demandé.

  1. Voyez les pag. 24 et 26 de ce volume.