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LETTRE DE M. DUBOURGUET.
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détermineront les deux points et  ; en joignant ces deux points par une droite, l’intersection de cette droite avec le côté du polygone donné sera le sommet du polygone cherché.

5.o Si la droite est parallèle au côté du polygone donné, le problème sera impossible ; si, au contraire, elle se confond avec lui ou, ce qui revient au même, si les sommets et sont sur ce côté, le problème sera indéterminé.

6.o Si est un nombre impair, il est facile de voir que les angles et seront l’un dans l’autre, qu’ainsi leurs sommets ne pourront se trouver tous deux ni sur le côté du polygone donné, ni sur une droite qui lui soit parallèle ; et que conséquemment, dans ce cas, le problème sera toujours possible et déterminé.

7.o Mais il n’en sera plus de même si est un nombre pair, parce qu’alors les angles et  ; ne seront plus l’un dans l’autre.

8.o Cette construction, qui diffère peu de celle de M. Pilatte, rentre dans ce que les arithméticiens appellent Règle de deux fausses positions. Elle est parfaitement analogue à celle que M. Servois a donnée d’un autre problème à la page 115 de ce volume.

LETTRE

De M. du Bourguet, professeur de mathématiques
spéciales au lycée impérial, aux rédacteurs des
Annales.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈
Messieurs,

L’erreur qui s’est glissée, en écrivant la formule logarithmique qui se trouve à la page 70 du 2.e volume des Annales, et dont