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annales de la société j. j. rousseau

notes : la principale, qui occupe la partie supérieure de la feuille, est suivie de la signature de Houël qu’enjolive un ample paraphe compliqué ; la seconde, qui commence aussitôt au-dessous et recouvre quelques boucles du paraphe, constitue un renvoi, dont le signe d’appel (une sorte de croix entourée de points) se retrouve à la fin de chacun des deux premiers paragraphes de la note principale. Les trois mentions semblent bien de la même main, mais celle du recto et le renvoi du verso paraissent d’une autre encre et d’une écriture un peu différente, comme si elles avaient été tracées en même temps, mais postérieurement à la note principale ; comme celle-ci, qu’authentifie la signature, elles sont incontestablement de la main de Houël. Voici d’abord le texte intégral de cette note :

Ce dessin représente Jean-Jacques Rousseau citoyen de Genève « Etant à Montmorenci dans la petite maison de l’orengerie du maréchal de Luxembourg près de son chateau, maison batie par le celebre Charles le brun peintre d’histoire de Louis XIV *.

Cette maison est reconnaissable en ce qu’elle est percée au milieu par un vestibule qui de l’orengerie batie en forme de fer à cheval [en face au midi][1] laisse voir à travers ce vestibule une belle cascade et un bassin qui etait au bas entre elle[2] et le petit chateau percé* [qui n’était qu’un pavillon[1]]*.

Ce dessin[3] d’après nature après avoir diné avec rousseau Le dimanche de l’octave de la fête Dieu l’an 1764

  1. a et b Ajouté au-dessus de la ligne, et d’une autre encre.
  2. C’est-à-dire, la cascade.
  3. On devine, avant ces deux mots, les mots barrés « j’ay fait ».