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TEXTES ET DOCUMENTS

PAGES INÉDITES DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU


Depuis l’édition que Musset-Pathay a donnée des Œuvres de Rousseau[1], on a publié, de 1826 à 1905, un certain nombre de morceaux plus ou moins achevés, de fragments, de pensées et de notes, tirés pour la plupart de ses manuscrits conservés à Neuchâtel et à Genève. En regrettant l’absence « d’un dépouillement régulier et méthodique » des papiers du philosophe, Sainte-Beuve[2] rappelait, en 1861, que des parties du « trésor de Neuchâtel » avaient été mises au jour et « disséminées çà et là, » mais que « cet inédit fuyait, en quelque sorte, de toutes parts et ne se rassemblait pas. » Près d’un demi-siècle s’est écoulé et l’observation de l’excellent critique est toujours vraie, puisque la publication de G. Streckeisen[3], dont il rendait compte, ne saurait être considérée comme définitive et qu’elle est, du reste, fort

  1. Paris, 1823-1826. 23 vol. in-8°, auxquels il faut joindre le t. I des Œuvres inédites, 1825. — L’édition Hachette (1865, 13 vol. pet. in-8°), laide et compacte, que l’on cite volontiers, parce que c’est celle qui se trouve le plus aisément en librairie, suit le texte de l’édition Musset-Pathay, mais n’en est cependant point la reproduction pure et simple. La table analytique très inférieure à celle de Musset-Pathay.
  2. Causeries du lundi, 3e édit., t. XV, p. 223 ; 15 juillet 1861.
  3. Œuvres et correspondances inédites de J.-J. Rousseau, publiées par G. Streckeisen-Moultou. Paris, 1861, in-8°.