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duction mutuelle

c’est-à-dire au maximum

étant, comme nous l’avons vu, inférieur à C’est dire l’énormité de par rapport à

22. Je tiens enfin à insister sur ce fait que le phénomène de Zeeman est un des aspects de la modification diamagnétique. La possibilité que la propriété diamagnétique, comme l’effet Zeeman lui-même, soit une propriété générale de la matière, masquée simplement par le paramagnétisme ultérieur quand celui-ci existe, et dû à une cause profondément différente, ressort clairement de ce qui vient d’être dit. Cette possibilité avait été envisagée déjà par M. Curie [1], comme conséquence de son travail sur les variations du magnétisme avec la température.

La généralité du phénomène de Zeeman fournirait ainsi une preuve indirecte de la généralité des phénomènes de diamagnétisme. En particulier, le diamagnétisme du fer, si fortement magnétique au total, se trouve démontré par ce fait que certaines raies du fer présentent le phénomène de Zeeman.

V. — L’Énergie magnétique.

23. Cherchons à calculer la dépense d’énergie nécessaire pour produire la modification diamagnétique en nous plaçant par exemple dans le cas d’une molécule immobile pendant l’établissement du champ magné-

  1. P. Curie, Ann. Phys. Chim., t. V, 1895, p. 399 (en note).