de petites presses à levier, et j’en retire 30 à 40 pour cent de suc ; on porte ensuite le marc, ainsi exprimé, sous des presses beaucoup plus fortes qui en extraient encore autant, de sorte qu’onretire 65 à 75 pour cent de suc. L’opération est parfaite lorsque le marc est assez desséché pour que la main, en le pressant fortement, n’en soit pas mouillée.
On donne cette pression à l’aide de fortes presses à vis de fer, à l’aide de la presse hydraulique, des presses à cylindre ou de la presse à cric. On peut même employer, à cet usage, le pressoir de la vendange.
Pour diminuer les frais de la main-d’œuvre, j’ai placé mes rapes et mes presses au premier étage, de manière que le suc se rend de lui-même, par des canaux de plomb, dans les chaudières qui sont au rez-de-chaussée.
Il convient d’exprimer la pulpe à mesure qu’elle se forme, sans cela elle noircit, et il se développe un commencement de fermentation qui rend l’extraction du sucre plus difficile.
Le suc marque depuis 5 jusqu’à 11 degrés, et communément sept à huit au pèse-liqueur de Baumé.
Quatre hommes sussent pour le travail