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LES CENTRES D'ÉTUDES 7e


Me K. Knorra, et les études de Mr Vacex, dont nous aurons à reparlerailleurs. Au commencement, le point de vue juridique et social dominait. Plns récem- ment, l’histoire de l'agriculture, proprement dite, a été abordée. Nous ne retiendrons qu'un exemple : l'étude de V. Cenwy sur la répartitien des pâtu- rages en 1763 et 1848.

Le Casopis se consacre exclusivement à l'histoire. Mais il a aujourd'hui fusionné avec une institution qui se propose une tâche plus large. Le Musée Agricole Tchécoslovaque a été fondé en 1918, après de longs préparatifs. C’est une société soutenue par les cotisations de ses membres et par des dotation publiques. Comme l'indique son sous-titre, Institut pour l'étude et pour la formation de la campagne, le Musée porte un intérêt très vif à la campagne d'à présent, à la population agricole, à l'agriculture en général. Son activité revêt des formes diverses. D'abord, la constitution de collections. D'autre part, le Musée intervient toutes les fois que se pose une question d'ordre pra- tique concernant la vie intellectuelle et sociale de la campagne ou bien la technique agricole. Dans les collections, on essaye de donner l'image de la production agricole contemporaine, dans toutes ses branches. En outre une attention toute particulière est accordée aux enquêtes rétrospectives, qui intéressent directement l'histoire économique. Des expositions montrent le développement de la technique, sous ses différents aspects ; d’autres sont consacrées aux constructions, aux machines, ete. La société a son siège à Prague ; mais justement préoccupée d'étudier les caractères propres de la vie agricole, dans les diverses parties du pays, elle a fondé des sections local Opava, à Frydek, en Slovaquie à Bratislava, dans la Russie subear pathique à Mukaëevo. À Bratislava, elle à fait construire un bâtiment, qui sera inauguré cette année. Dans les autres villes, à Prague notamment, les locaux disponibles sont plus petits ; on n’en est pas moins parvenu à y ouvrir déjà de nombreuses expositions. Au Musée Agricole se rattachent le Musée Forestier, le Musée d'Horticulture ; enfin le Musée d’Ethnographie Slave, dit Musée Safarik, qui est en projet.

En 1928, le Musée a commencé à publier régulièrement un Bulletin. Celui tient ses lecteurs au courant de l'activité du Afusée. En outre il s'est incorporé le Casopis pro déjeny venkova {à partir, par conséquent, de la quinzième année de ce dernier) : fusion rendue aisée par le fait que M° Kasimour était en même temps rédacteur du Casopis et secrétaire général du Musée. Les articles de fond et les notes relatives à la vie intérieure du Musée sont résumés en français, anglais et allemand.

A côté de ces entreprises privées, l'œuvre des pouvoirs publics : en 1919, au Ministère de l'Agriculture, ont été fondées les Archives agricoles de l'État. Que renferment-elles ? D'abord, et essentiellement, les archives particulières du Ministère, dont le premier fonds a été constitué par les versements de l'ancien ministère autrichien de l'Agriculture, remontant à 1861. En outre les Archives agricoles sont chargées d’administrer les archives des domaines de l'État. Beaucoup de ces fonds domaniaux ont été versés au dépôt central ; d'autres sont restés sur place, à la campagne. On y trouve, non seulement les pièces relatives à la vie économique des domaines, mais aussi, pour la période














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