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SUZANNE, bas.

Voyez donc, on dirait que je lui fais peur.

CHAMPRIGAUX.

Silence, petite. (Amenant Suzanne à Reginald.) Monsieur Reginald, je vous présente mademoiselle Suzanne de Murville, votre future.

SUZANNE.

Oui, monsieur.

REGINALD.

Ah ! c’est madame… mademoiselle qui… (À part.) C’est ma tante, ou le diable m’emporte !

CHAMPRIGAUX, bas à Reginald.

Eh bien ! êtes-vous satisfait ?

REGINALD, bas à Champrigaux.

Vous êtes un homme à brûler.

CHAMPRIGAUX.

C’est possible.

REGINALD.

Vous serez damné, Champrigaux.

CHAMPRIGAUX.

Ça ne regarde que moi.

SUZANNE.

Que vous dit-il, mon bon ami ?

CHAMPRIGAUX.

Qu’il vous trouve charmante, et qu’il veut vous faire sa cour.

CHAMPRIGAUX, bas à Reginald.

Du courage, mon ami, enlevez d’assaut le cœur de votre tante… et si vous ne la trouvez pas assez jeune… ne vous gênez pas, adressez vous à moi. (Montrant un flacon.) Il en reste encore.

(Il sort.)