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LA BARONNE.

C’est que de mon tems comme aujourd’hui, il y avait des hommes aimables, séduisans… je ne dis pas cela pour..

CHAMPRIGAUX.

Hein ?…

REGINALD.
Air : Restez, restez, troupe jolie.
Vous les remarquiez donc, ma tante ?
LA BARONNE.

Oui, je l’avouerai franchement,
Dans ce tems-là, j’étais contente
De voir un visage charmant,
Comme je te vois maintenant.

(À part.)

À cette époque florissante,
Ah ! si mon neveu par malheur,
Avait soupiré pour sa tante,
Pour son oncle j’aurais eu peur.
Oui, s’il avait aimé sa tante,
Pour son oncle j’aurais eu peur.

(Haut.) Laissons cela et parlons raison… (À Champrigaux.) Je vais l’interroger avec sévérité… Mon enfant je suis à présent ta seule parente… c’est à moi de veiller sur toi avec toute la sollicitude maternelle… c’est à moi de t’aider de mes conseils, comme de ma bourse…

REGINALD.

Ah ! oui, ma tante, j’ai bien besoin de conseils et surtout de..

LA BARONNE.

Allons… (Bas à Champrigaux.) Vous allez voir, (À Reginald.) Es-tu bien rangé, bien sage ?

REGINALD.

Un modèle pour la jeunesse.