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maîtresse d’école s’associa à la communauté, fut fondé en 1695 ; Lignières en 1704 ; Champgeneteux en 1707 : Champéon en 1708 par l’association de la maîtresse d’école aux sœurs Tulardines ; Marcillé en 1714 : c’est la date de la fondation mais l’établissement de fait était bien antérieur, le premier peut-être après la maison-mère. Hercé eut des sœurs en 1716 ; Placé en 1717 ; Evron en 1720 : la fondatrice installa ainsi ses filles, demandées par le curé et les habitants, dans la ville qui devait être le chef-lieu de l’Ordre. La fondation de Rouez-en-Champagne eut lieu aussi en 1720 ; celle de Sillé, dont les sœurs prirent le nom, en 1721 ; celles de Brée, Champfremont, la Dorée, en 1725. Montaudin date de 1724 ; Saint-Calais-du-Désert de 1727 ; Saint-Cyr-en-Pail de 1728 ; Bais de 1734, ainsi que Commer et Montourtier ; enfin Saint-Mars-sous-Ballon et probablement Courcité de 1735, l’année de la mort de la sœur Tulard, octogénaire.

La fondatrice avait en mourant désigné comme supérieure la sœur Portier, sa parente, je crois, native de la Chapelle-au-Riboul ou de Champgenéteux. Celle-ci, pendant un supériorat de dix à douze ans, fonda entre autres les neufs établissements suivants : Aron en 1737 ; Saint-Jean-sur-Erve en 1738 ; Ruillé-Froidfond, alors appelé Ruillé-en-Anjou, parce qu’il relevait au civil de l’Anjou, en 1740 ; Hercé fut de nouveau doté en 1742 ; Saint-Julien-du-Terroux, Gorron, Auvers-le-Hamon, Lassay, ce dernier pour trois sœurs, en 1745.

Sœur Suzanne Fussot, qui remplaça la sœur Portier, pendant un premier supériorat de 1746 à 1752, envoya des colonies : au Pas en 1746 ; à Trans en 1747 ; à Colombiers en 1751, à Beaulieu en 1752. Puis, élue de nouveau en 1754, elle fonda Saint-Germain-le-Guillaume en 1755 et Martigné en 1757.

Sœur Rivoire ne fut que deux ans à peine en fonctions ; on ne lui connaît de fondation que celle de Savigné-l’Evêque, 1753.

La sœur Marie-Anne Bisson, supérieure de 1760 à 1766 ;