Cythéréennes. Au contraire, les
deux peuples travailleront de concert
à entretenir la paix et auront l’un
pour l’autre les égards qu’ils se doivent
réciproquement.
Les Cythéréennes auront, comme avant la guerre, la liberté du commerce ; mais elles auront soin de ne fournir que des marchandises de bon aloi ; pour cet effet, il sera établi des bureaux dont les commis seront chargés de visiter exactement tout ce qui sera exposé en vente ; on transportera les marchandises gâtées dans les magasins d’où elles ne sortiront qu’après avoir été mises en état d’être vendues ; il y en aura à tout prix pour la commodité de ceux qui voudront faire emplette.
Les Cythéréennes traiteront désormais leurs prisonniers avec plus de douceur et n’exigeront point une rançon exorbitante ; elle sera réglée sur la qualité des captifs. Cet article ne regarde pas les Friscaniens, sur qui on pourra prendre tout ce qu’ils prennent aux autres.