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mes furent entierrement conſumées. Les jeunes Cytheréennes ne furent que mèdiocrement ſenſibles á ce dommage ; Mais les vieilles furent inconſolables. „ Comment, diſoient ces derniéres oſeront nous parôitre devant l’ennemi ? Ce n’eſt point aſſez d’avoir du courage, ſi l’on n’a pas d’ailleurs de quoi ſe faire redouter. Nous voila dépouillées de ce qui faiſoit notre principale forçe ; Nous n’avons déſormais d’autre parti á prendre que celui de reſter chez nous & nous enſévelir toutes vives dans nos maiſons, pour ne pas nous expoſer au plus ſanglant des affronts. Il n’y aura plus maintenant de diférence entre les Todeves & nous. Nous ſerons confonduës avec cette perfide Nation. Dieux ! Cette idée ſeule fait frémir. Mais helas ! Que ſervent nos plaintes & nos gémiſſemens ? Ce ſont nos pertes qu’il faut ſonger á réparer ; Si l’on veut que