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rable de dire mes louanges par ma propre bouche. Mais tant y a que par telz merites et bienfaictz j’acquis la grace, amour et bienvueillance de tous Princes et peuples du monde, recevant d’iceulx innombrables riches presens et dons precieux de toutes les meilleures et plus excellentes choses qui fussent en leurs terres et regions. Et outre ce, je me acquis une eternelle bonne renommée. Par laquelle estant cognu, reclamé et bien voulu par tout le monde, mon filz Alector me cherchant ne peut faillir d’entendre par tout nouvelles de moy, en s’enquerant tousjours du grand Chevalier vieux, au cheval nageant et volant, lequel finallement me vint trouver à Tangut, ayant traversé autre chemin terrestre, où j’avoie passé avant que venir en la Region Scythique où je l’engendray en Priscaraxe, comme je te l’ay recité.