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consumer, et ne duroient que bien peu. Autres les farcissoient, oignoient et engressoient de gresses vieilles, d’huylles et autres crasses liqueurs, cuydans les faire plus durer et adjouster à la premiere facture (chose impossible) ; mais au rebours de leur opinion, ilz s’en enflamboient d’advantage et brusloient plus legerement, et plustost venoient à consommation, et si en rendoient fumée de tresmauvaise odeur. Au contraire, il en y avoit qui tenoient et portoient leurs beaux cierges en constante droicture hault elevez, d’ond ilz rendoient lumiere plus apparente et plus loing esclairante, tant à euxmesmes que à ceux qui les precedoient et suyvoient. Autres aussi y adjoustoient Basme, Mirrhe, Encens et autres gommes aromatiques, non seulement aydantes à la resplendeur, mais aussi laissans une tresbonne et tresgracieuse odeur après l’extinction et offerte sacrée au temple, ou par la Sacriste Termaine ilz estoient amortiz et recueilliz, combien que tous certes ne parvenoient jusque à ce terme d’estre receuz en fin de leur peregrination et offre de leurs cierges par la tierce Fatalle Termaine. Ains la plus grand part defailloient en