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que tu en avois commencé, de la tour immense, des trois estages et trois soeur Faees, de leur ancienne mere Anange, residente au plus hault, et des basses et noires prisons soubz le fondement d’icelle. Lequel tien propos je te prie reprendre et parachever s’il te plaict. Car j’ay grand desir d’en escouter le discours et la fin, pour veoir si par iceluy je pourroie entendre la substance des vers que je t’ay recitez, qui me semblent estre aucunement convenans à ta narration. J’en suys content, dist le Franc-Gal. Mais levons nous d’icy, et poursuyvons nostre voie, et en cheminant je paracheveray le residu de ma narration pour te rendre partie du plaisir que j’ay eu à la tienne, laquelle ne m’a semblé ne longue, ny ennuyeuse, ains tresdelectable, pour les merveilles que tu y as recitées, lesquelles sont fort conformes à mon discours, par lequel j’espere qu’elles seront esclarcies. Pource, levon nous et alon. »

Adonc se levarent les deux preud’hommes, et sans rien rien oblier de leurs armes et ardes, ne l’arc, ne le Carquois, ne la bouteille, ne la couppe et serviette, après avoir encore une fois regardé les miraculeuses statues sur la tombe et prié repos aux