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en ont encore plus qu’il n’en faut & pour eux & pour le Ver, en sorte qu’ils ne maigrissent pas. On peut dire la même chose de ceux d’entre les Poissons qui ont des Vers plats. La plupart de ces Poissons, sont aussi gras & aussi nourris que les autres[1] : & Leuwenhoeck parle d’un Rhombus, qui ayant dans le corps un grand Ver, ainsi qu’on le reconnut après avoir ouvert le Poisson, étoit fort gras & fort beau. Il n’en est pas de même des Carpes nommées en latin, Cyprini. Celles qui ont ce Ver sont si maigres, que certains Pêcheurs connoissent à cette maigreur, qu’elles ont le Ver en question.

Mais pour revenir à ces petites portions faites en forme de graines de citrouille ou de concombre, on peut voir ce que nous en avons déjà dit Chap. III. Art. II. mais nous remarquerons ici que non-seulement Hippocrate a parlé de ce signe, comme d’un signe certain du Ver dont il s’agit, mais qu’Aristote fait la même chose dans son

  1. Arcan. natur. detect. Epist. 18.