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tiere vermineuse qui est acide elle-même, fermentant dans l’estomac & dans le duodénum, laisse échapper des parties volatiles qui montent jusqu’à la bouche. Le second signe, est une demangeaison extraordinaire dans le nez, en sorte que les malades ne peuvent s’empêcher d’y porter sans cesse la main : la cause de ce phénomene n’est pas plus obscure que celle du premier ; car comme nous venons de remarquer qu’il s’éleve jusqu’à la bouche, des parties volatiles de la matiere vermineuse contenue dans l’estomac & dans le duodénum, lesquelles communiquent à l’haleine une odeur aigre, il est facile de concevoir que ces mêmes particules qui sont très-salines & très-piquantes, venant, à mesure qu’elles sortent par l’œsophage, à se mêler avec l’air, & à être portées dans les conduits du nez, doivent pénétrer jusqu’à l’extrémité de cet organe, & le picoter d’une manière très-vive.

Quant aux signes particuliers, ils sont différens selon les espéces des