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a attribuée mal-à-propos à Leewenhoek, dans un Livre intitulé : Collectanea Medico-Physica, Cent. 5. p. 8. & de laquelle cet Auteur se défend avec raison : en effet, comme il le remarque fort bien, de même qu’on ne peut pas dire que les petits animaux que le microscope découvre dans presque toutes les eaux, soient des Mouches & des Papillons, quoiqu’ils deviennent tels dans la suite, ni que le pépin d’une poire soit un poirier, parce qu’il en doit sortir un poirier ; de même nous ne devons pas dire que les Vers Spermatiques de l’Homme qui sont encore dans le corps du mâle, soient de petits Enfans, quoiqu’ils doivent devenir tels quand ils seront entrés dans la matrice ou plutôt dans l’œuf contenu dans la matrice.

Je prévois ici la pensée de quelques Lecteurs ; il me semble leur entendre dire que c’est une chose incroyable que dans l’homme, par exemple, un si petit Ver soit, sinon un Enfant, du moins l’abrégé d’un Enfant, & que ce que nous appel-