de, Monsieur, comme une de ces idées parfaites, ausquelles on aspire sans y pouvoir atteindre ; & je veux bien donner une preuve du zéle que je vous avoue d’avoir pour le bien public, en souffrant que vous proposiez pour exemple, à ceux qui ont envie d’y contribuer, une copie qui me ressemble si peu. Mais je souhaite en même-temps qu’on me connoisse véritablement par l’estime infinie que je fais de votre mérite, & par la disposition où vous me trouverez toujours, de vous marquer dans les occasions de le publier, & de vous servir, que je suis assurement,
MONSIEUR,
affectionné Serviteur,
FAGON.
Comme cette réponse si digne de la générosité & de la modestie de son illustre Auteur, lui rend avec usure les justes Eloges qu’il refuse, & qu’elle marque en même temps le soin qu’il prend d’encourager ceux qui tâchent de contribuer en quelque chose à l’avantage du Public, on n’a pas résisté à la tentation de la rapporter ici, pour suppléer à tout ce que les bornes d’une Epître n’ont pu permettre de dire.