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été plus doux ; mais ce ne sont pas là de grandes fautes. Cependant comme on est obligé de montrer toûjours ce qu’il y a de meilleur, il faut souvent éplucher les plus petites choses & descendre jusqu’à des minuties ; & quoy que je me sois peut-être trop étendu dans cette Remarque, je ne crois pas neanmoins pouvoir me dispenser d’ajoûter, qu’encore qu’il soit indifferent de mettre le pronom devant ou aprés, comme nous venons de le montrer : cependant la maniere la plus naturelle de le placer, c’est de le mettre devant les deux verbes, ou avant les particules qui precedent le verbe : comme sont pas, point, plus, &c. & je remarque que M. de Vaugelas le fait presque toûjours : Il arriva à la Ville de Castobule, où Parmenion le vint trouver : pour,