Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/77

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

marques qu’il faut dire, quelles sont vos armes, & non quelles sont vos armoiries ; blazonner des armes, & non des armoiries ; mais qu’on dit, un traité d’armoiries ; un livre d’armoiries. Il semble insinuer par là que armoiries n’est bon qu’en parlant d’un livre & d’un traité sur cette matiére, en quoy sans doute il s’est trompé ; car je ne vois pas que armes fust aussi bien dit que armoiries, dans cét exemple tiré du Pere Ménestrier, Religieux de la Compagnie de Jesus, lequel dit dans l’Epistre Dédicatoire du Traité qu’il a fait sur les Régles des Ballets : « Dés le temps que la Noblesse a commencé à se distinguer par des noms propres, & par des armoiries, on a veu le nom d’Aumont considérable par toute l’Europe », le mot d’armes n’iroit point bien là.


Arrhes, airrhes.

Arrhes ne se dit que dans le