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te, je ne crois point devoir pousser la complaisance pour mes Censeurs, jusqu’à fatiguer un Lecteur judicieux. C’est pourquoy je ne réponds point aux pauvretez de l’un d’eux, qui pretend[1] faire voir que Ciceron & Cesar ne sçavoient que mediocrement le Latin ; ni à celles d’un autre, qui plagiaire s’il en fut jamais, ainsi que l’a montré Cleante, accuse les autres de l’être ; ni enfin à aucune des Critiques de je ne sçay quel Grammairien, qui met en question s’il faut dire, une belle âge ou un bel âge, & qui croit que tomber une cho-

  1. P. 123. 124. & suivantes.