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pleuve tant : on ne dit point non plus, qu’il dit cela, qu’il fait cela, je m’estonne qu’il est venu, qu’il va à la Campagne en un si mauvais temps, mais, qu’il dise cela, qu’il fasse cela, qu’il soit venu, qu’il aille à la campagne. L’indicatif ne pourroit se mettre en tous ces exemples, qu’en mettant de ce que au lieu de que, comme : il y a lieu de s’estonner de ce que les Seigneurs ne parurent point durant ces tempestes. Je m’estonne de ce qu’il dit cela, de ce qu’il fait cela ; je m’estonne de ce qu’il est venu si-tost, ainsi il falloit dire : il y a lieu de s’estonner que les Seigneurs ne parussent point durant ces tempestes.

L’autre faute est que l’Auteur ayant mis le premier verbe à l’indicatif, met le second au subjonctif dans le mesme ordre que l’autre qu’il met à l’indicatif, car aprés avoir dit : il y a lieu de s’étonner que les Seigneurs ne parurent point, il ajoûte, & que personne