Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/591

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que les Latins recherchent tant que celles-là ; Cicéron, César, & un grand nombre d’autres en sont remplis. Or il n’y a pas d’apparence que des Ecrivains de cette conséquence eussent voulu tout exprés & de gayeté de cœur, gaster leurs discours, par des répétitions dont ils pouvoient si facilement se passer, par exemple, lors que César a dit dans le 4. Liv. de bell. Gall. iter in ea loca fecit quibus in locis Germanos esse audiebat. Qu’est-ce qui l’empeschoit de dire, iter in ea loca fecit in quibus Germanos esse audiebat, sans répéter locis : Quand Cicéron a dit. Nullus est dies quo die non dicam pro reo. Qu’est ce qui l’empeschoit de dire, nullus est dies quo non dicam pro reo, sans répéter, die, le sens fust toûjours demeuré le mesme, & ne fust point devenu moins clair. Il faut donc que ces répétitions passassent