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l’A est toûjours long, comme : āsne, hāste, hāster, tāster, pāste, pāsté, gāster, gāsteau, āspre, alebāstre, plāstre, pāsle, pāsteur, folāstre, folāstrer.

Devant les deux SS, l’A est long, comme : chāsse, en parlant d’une biere, enchāsser, bāsse, tāsse à boire, entāsser, cāsser, pāsser, pāssion, quelquefois bref, comme, ăssaut, assăssin, ăssis, chăsse, chăsser, măsse, terrăsse, făsse, le Tăsse.


Devant le T.

Devant le T, l’A est toûjours bref, comme : ătour, ăttrait, băteau, bătre, combătre, quand le mot finy par tion, l’A, qui précede est long, comme : collātion, prédicātion, appellātion, nātion, vocātion, obligātion, admirātion, il ne faut pourtant pas trop traîner sur l’A.


De la diphtongue
au.

Cette diphtongue est toû-