Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/1156

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de ce n’eût pas été la peine, laquelle est tout à fait propre dans cet Exemple.

Mais j’en reviens toûjours à l’irregularité qui s’y trouve : Ce n’est pas la peine de, pour dire : il est inutile de se donner la peine de, &c. Cela fait bien voir que les expressions les plus naturelles ne sont pas celles où il faut chercher une construction si juste.

C’est bien la peine de se mettre en chemin. Est-ce la peine de partir, pour dire : il est inutile de se donner la peine de se mettre en chemin. Il est inutile de partir.

Voilà comme l’usage prend quelquefois plaisir à se joüer des Loix de la Grammaire.