Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/1114

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ques petites intrigues de galanterie ; le premier ne disant pas assez, & le second disant trop. Quelques grossieres que soient des fautes de cette nature, il est peut-être plus necessaire qu’on ne pense de les remarquer. Le plus grand chagrin des Reprouvez au Jugement de Dieu, disoit un certain Prédicateur, sera de voir la face de leur Juge irrité.

Une bonne conscience, disoit un autre, est toûjours tranquille ; elle ne se trouble ni de la malice des voleurs, ni des revers de la fortune.

Voila des termes qui ne sont assûrement pas outrés, mais en recompense je viens de lire un Auteur, qui ne craint pas tant d’exceder dans les mots qu’il emploïe. Il appelle guet-à-pends[1], critiquer seulement quelques fautes de langage qu’on aura remarquées

  1. P. 7.