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sement scandalisait, insérèrent dans la délibération prise la clause auivante :

« Il a été omis de dire que le curé ne pourra s’ingérer en aucune façon à recouvrer les deniers provenus du don royal, dont la rentrée sera effectuée par les syndics, lesquels donneront aussi les prix faits des travaux, en présence et du consentement du curé. »

Les travaux du clocher remontent à 1481, ainsi que la maison de ville. Ce clocher fut frappé de la foudre le 17 octobre 1670. Au commencement du xvie siècle, la toiture de l’église fut adjugée à Amayan, le cimetière clos et l’église dallée en pierres dures de Chevrières.

On a aussi le prix-fait d’un missel romain pour l’église paroissiale, en bonne grosse lettre de forme et en parchemin, semblable à celui des Carmes, avec enluminures d’azur et de vermillon, au prix de 50 florins. Le marché est de 1485.

Des inventaires de 1508 et de 1510 font connaître le mobilier du culte à Saint-Marcellin : trois calices dorés, un ciboire d’argent, un parement d’autel broché d’or ; quatre ornements de soie rouge damassée, quatre en soie blanche, quatre de couleur jaune, etc.

Parmi les reliques se trouvaient : la tête de l’une des onze mille Vierges, le doigt de saint Cyprien, du bois de la vraie croix, des ossements de sainte Marie-Madeleine, de saint Laurent, de saint Blaise, etc.

À côté du clergé paroissial, il y avait, à Saint-Marcellin, un couvent de Grands-Carmes, fondé vers le milieu du xve siècle par Déagent, vibailli, et confirmé par Louis XI, à Valence, en octobre 1453 ;

Un couvent de Récollets établi, en 1618, par Jean du Vache, seigneur de l’Albenc, président en la Chambre des Comptes de Dauphiné (il y avait 20 religieux en 1698) ;

Un couvent d’Ursulines, remontant à 1630, avec 2 000 livres de revenus et 20 religieuses en 1698 ;

Un couvent de la Visitation, dû aux libéralités des ha-