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taient encore alors, mais que les foires, réduites à trois, se tenaient le 2 mai, le 10 août et le 30 septembre.

Suivant l’Album du Dauphiné, des moulins à soie furent établis en 1630 et la culture du mûrier prospéra dans les environs. Mais les superbes filatures à la Vaucanson de M. Jubié, à la Sône, ne remontent pas au-delà de 1778. Dix ans plus tard, d’après l’Almanach précité, la fabrication des draps-ratines et des toiles était peu considérable à Saint-Marcellin et dans la subdélégation, à cause de la rareté des chanvres et des travaux agricoles.

Espérons que l’établissement d’une voie ferrée développera l’industrie et le commerce dans une ville si heureusement placée, au milieu d’une contrée fertile et non loin des forêts du Vercors et de Chambaran.


VI.

Le Clergé.

§ 1. La Paroisse.

Quatre chanoines réguliers de Saint-Antoine desservaient autrefois la paroisse ; après leur union à l’ordre de Malte, la cure devint séculière et à la nomination de l’archevêque de Vienne ; toutefois les Antonins devaient être préférés à tous autres prêtres.

En 1787, d’après l’Almanach général, les quatre chanoines réguliers, le curé y compris, disaient l’office publiquement, en vertu d’une fondation ancienne, et jouissaient chacun d’un appartement spécial. Vers cette époque, l’ordre de Malte, qui percevait la dîme, octroya un vicaire à la paroisse.

Quelques documents relatifs à l’église méritent une analyse.