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Cette pièce intéressante, brisée lors de sa découverte en une multitude de morceaux, a été fort habilement restaurée en Italie.

H. 0 m 25. L. à l’orifice 0 m 13 1/2.,

138. — Cylix. Les Grecs donnaient a ce genre de vases le nom de Κύλιξ, en latin Calix. Ce sont des coupes ayant plus ou moins la forme d’un sein et destinées a boire le vin a longs traits. Elles sont ornées de deux anses que le potier plaçait lorsque le vase, muni de son pied, avait été terminé sur le tour. Sur celle-ci, des feuillages, des cercles et des palmettes en noir circulent sur un fond rouge. L’intérieur est noir avec un oculus rouge au milieu.

H. 0 m 18. L. 0 m 14.

Vases à figures rouges.

Il est aisé de voir, tant par la fabrique et le dessin, que ces vases sont postérieurs. Le fond est un lustre noir. Les personnages et les ornements sont réservés sur le fond et se détachent en rouge. Les contours sont tracés à la pointe, quelquefois à la sanguine ou même en noir.

139. — Oxybaphon, en grec Ὀξύβαφον, en latin Acelabulum, grand vase a deux anses qu’on appelait aussi cratère et qui servait à mélanger l’eau et le vin. On y voit sur un fond noir des personnages en rouge, barbe et cheveux noirs, représentant des palestrites. D’un côté deux vieillards, gymnasiarques ou maîtres des jeux, tenant un bâton a la main, instruisent deux jeunes gens debout devant eux et enveloppés dans de longs manteaux. De l’autre côté, ou au revers, ces deux jeunes gens aux longs manteaux se tiennent devant un troisième qui leur présente un strigile (στλεγγὶς), instrument qui servait a enlever la poussière et la sueur de la peau des athlètes après les exercices du gymnase.

Scène analogue dans M. de Laborde, ibid., II, pl. 42, no 30.|