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Jaspe vert. — Bague, monture moderne en laiton. H.0 m 023. L. 0 m 017.

49. — Trois éperviers, trois scarabées, trois vautours.

Voyez sur les éperviers no 44 ; sur les scarabées no 48.

Basalte noir. — Bague, monture moderne en bas argent. — H. 0 m 015. L. 0 m 013.

50. — Anubis ithyphallique debout, dans l’attitude de l’adoration. Dans le champ, des lettres confuses. Derrière la pierre, d’autres caractères confus.

Basalte noir. — Bague, monture moderne en bas argent. — H. 0m 015. L. om 011.

51. — Hercule étouffant dans ses bras le lion de Némée. En exergue :

KKK

yyy

Le P. Dumolinet, Cab. de Sainte-Gen., donne un jaspe sur lequel est aussi le même sujet, mais les lettres de l’exergue sont au revers de la pierre et ainsi disposées : KKKYYY (p. 122, nos 11, 12). Le même sujet, mais sans inscription, se rencontre fréquemment dans la glyptique des anciens : Leonardo Augustino, p. 39, fig. III ; — Levesque de Gravelle, 2e part., p. 30, pl. 129 ; — Gorlée, Dact., II, fig. 224, 440, 442 ; — Gori, Mus. Flor., pl. 36, fig. 9 ; et David et Mulot, ibid., p. 145, pl. 50, fig. 4 ; pl. 51, fig. 1. — Montfaucon, Ant. expl., II, pl. 126, fig. 3 ; pl. 159 ; pl. 161, no 2 ; pl. 163 ; — Passeri, Gemm. astrif., I, pl. 118 ; II, p. 153 ; — Guignault, Sur la Symb. de Creutzer, pl. 178, no 657 ; — Chabouillet, Cab. imp., no 1762. — On le trouve aussi sur les vases grecs de terre peinte le comte Delaborde, Descr. de la coll. du comte de Lamberg, t. I, p. 92, pl. 93 ; II, p. 19, pl. 14.

Suivant un mythe qui parait appartenir à la religion de Mithra, ce premier des 12 travaux d’Hercule serait l’emblème du solstice d’été, lorsque le dieu Soleil, entrant dans la constellation du Lion, se lève dans sa force au moment où descendent au couchant les étoiles qui composent ce groupe. C’est la période à laquelle l’année solsticiale se renouvelle et où l’astre commence sa carrière nouvelle (Dupuis, Orig. des cultes, III, 228). Passeri a publié une pierre analogue (pl. 118) où se trouvent les emblèmes du soleil et de la lune.

La médecine hermétique s’empara de ce combat symbolique entre Hercule et le lion. Alexandre de Tralles, célèbre médecin de l’antiquité, pensait (De re medicâ, lib. X, cap. 1) ne devoir point passer sous silence les ligatures et les caractères dont l’usage était répandu, car on les