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1003. — Ceinture tressée pour l’usage des chefs. Ils la portent, les jours de fête, autour des reins.

1004, 1005. — Ceintures (tapa) en filaments d’écorce d’arbre, seul vêtement des femmes. La grande vient de Kanala, la petite des environs de Noumca.

1006. — Autre Ceinture à franges faite avec des filaments du pied des bananiers. Elle forme tout le costume des femmes.

1007. — Panier tressé en herbes.

1008. — Masque en bois. Au sommet s’attache une énorme chevelure, et au menton une longue barbe en plumes d’oiseaux. La bouche du masque se place à la hauteur de l’œil du porteur.

Le masque en bois sert généralement dans les déclarations de guerre, apparemment pour que le porteur ne soit pas reconnu au jour du combat. Il sert aussi dans les danses (pilou-pilou) ; aussitôt qu’il apparaît sur la scène, chacun se sauve à toutes jambes en jetant des hurlements ; son porteur fait mille contorsions, parle beaucoup pendant dix à quinze minutes, puis disparait. La danse recommence alors avec vivacité jusqu’au moment où reparait cet intermède des pilou-pilou.

1009. — Canne ou roseau servant d’instrument de musique en forme de flûte.

1010, 1011, 1012. — Roseaux gravés servant à battre la mesure dans les, danses, en frappant le sol par un des bouts.

1013, 1014, 1015. — Gourdes indigènes.

1016, 1017, 1018. — Pagaies calédoniennes.

1019. — Modèle de Pirogue simple avec balancier.

1020. — Modèle de Pirogue double. Sur les traverses qui joignent les deux embarcations, on établit un pont.