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586. — Longue Flamberge à deux mains, ou grand espadon de cavalier. La lame est large, plate et à double tranchant ; la garde est en croix. La poignée est très-longue et divisée en deux compartiments, un pour chaque main, séparés par un bourrelet au milieu : au bout, un pommeau ovoïde. Cette lame étant tranchante des deux côtés et fort pesante, un cavalier exercé à son maniement pouvait pourfendre un fantassin.

XIVe siècle. — Coll. de Robien.

Longueur de la lame 1 m 58

Longueur de la poignée 0 m 39

1 m 97.

587. — Grande Rapière de combat, lame à deux tranchants, pommeau pesant en forme de poire, quillons droits, poignée compliquée à double anneau, avec des ornements en forme de perles.

xvie siècle. — Coll. de Robien.

Longueur de la lame 1 m 01

Longueur de la poignée 0 m 17

1 m 18.

588. — Coquille d’épée en cuivre doré et assez élégamment ciselée.

Offerte à la Soc. d’Arch. par M. de Genouilhac. (Bull, des P.- V. de la Soc. d’Arch., 1854, p. 100.)

XVIIe ou xviiie siècle. — Largeur 0 m 07.

589. — Claimore écossaise avec garde en fer à poignée découpée à jour. Fourreau en fer garni de deux anneaux d’attache.

Klézé, en breton armoricain, épée ; en gallois, klézef ; en gaël d’Écosse et d’Irlande, klé.

Meur, en breton armoricain, grand ; en gallois, maour ; en gaël d’Écosse et d’Irlande, môr.

De là klé-môr, épée grande. (Dict. breton-français de Legonidec, éd. de Hersart de la Villernarqué, 1850.)