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calibres. Les ornements sont obtenus au moyen, soit de moules, soit de poinçons ou estampilles en métal ou en terre cuite. Assez fréquemment ils sont signés du nom du potier, tantôt sous le pied du vase, tantôt au milieu du fond saillant de la coupe. L’usage de ces vases date des premiers Empereurs et ne cesse qu’à l’invasion des barbares. On en a découvert soit entiers, soit en fragments, dans toute la Bretagne, principalement à Rennes (Toulmouche, Hist. arch. de la ville de Rennes, p. 301 à 307, pl. 18 à 21). Oo en a trouvé abondamment en Poitou. (Fillon, L’art de terre chez les Poitevins, p. 15 à 37.)

On peut consulter sur ces poteries rouges : Lemaistre, De la poterie chez les Gallo-Romains, dans les Mém. de la Soc. R. des Ant. de Fr., t, XVI, p. 1 M. De Caumont, Cours d’ant. mon., II, p. 185 à 213, et atlas, pl. 23 à 27 ; et pour tout ce qui concerne la technique de leur fabrication : Brongniart, Tr. des arts céramiques, I, p. 420 à 432.

389. — Fragment d’un VASE où l’on voit dans un compartiment carré, au milieu de feuillages et de rinceaux, un gladiateur armé d’un bouclier ovale et se livrant à ses exercices.

Trouvé à Corseul. Cat. ms. de la coll. du prés. de Robien, p. 66, pl. XI, fig. 2 ; et Hist. de Bret., du même, p. 29, pl. XII, fig. 6. — L’abbé Manet, Hist. de la Pet.-Bret., 1, p. 135.

Larg. 0 m 12.

390. — AUTRE, où l’on voit dans un cercle formé d’un filet double un gladiateur pugiliste armé de cestes. Sur le côté, une marque de potier.

L. 0m 08.

391. — AUTRE, OÙ l’on voit, sous une rangée d’oves, un léopard couché à gauche et tournant la tête à droite. Dessous cet animal, un taureau cornupète à droite.

Trouvé en 1854 dans les ruines d’une ancienne habitation romaine près de Rieux, arr. de Vannes. Donné par M. Le Gall, cons. à la Cour Imp., à la Soc. d’Arch. (Bull. des P.-V. de la Soc. d’Arch., p. 94.)

392. — Fond d’un grand VASE.

Diam. 0 m 10.

392bis — Diam. 0 m 08.