jambes. Il en est de même de l’acropodium ou plinthe qui est sous les pieds de la statue, et qui en forme la base.
Marbre blanc. — H. 0 m 63.
321. — Urne cinéraire.
Le couvercle et le socle sont d’une restauration moderne.
Marbre blanc. — H. 0 m 33.
322. — Fresque antique. Peinture murale à la détrempe, sur fond blanc, représentant une jeune danseuse. Ses cheveux blonds flottent au vent elle porte un collier et des bracelets d’or ; sa robe légère, de couleur jaune, tombe laissant à demi-nu son beau corps. Une draperie rougeâtre qu’elle tient élevée au-dessus de sa tête au bout de son bras droit développé avec grâce, tourne autour d’elle, et passant par derrière, arrive dans sa main gauche.
Ce tableau, aussi remarquable par la beauté du dessin que par la légèreté de la pose et le charme de l’attitude, ressemble presque exactement à l’une dé ces belles fresques sur fond noir trouvées en 1749 dans les excavations de la Torre del’Annunciata, près de Pompéi la pl. 65 du t. Ier des Antiquités d’Herculanum, gravée par David, offre cette danseuse d’un dessin presque identique, mais tournée d’un autre côté. Toutefois, cette différence n’est qu’apparente, car l’auteur prévient dans la note de la p. 18 que ses planches sont gravées dans le même sens que les originaux, ce qui doit donner des épreuves à l’envers.
Cette peinture est garantie dans son encadrement par une feuille de pierre spéculaire. Les anciens s’en servaient au lieu de vitres.
Cat. de la coll. du prés. de Robien, p. 71. — H. 0 m 46. L. 0 m 25.
322bis. — Gravure représentant une statuette d’or du jeune Harpocrate, le doigt sur la bouche en signe de silence ; sur la tête le fruit de la perséa ; la main gauche appuyée sur une corne d’abondance, autour de laquelle s’enroule le
